Arrivé à l'épisode 7, je craque, parce que c'est énorme :
vous avez aimé Band of Brother, vous aimerez ... The Pacific ...
Le format reste le même 10 épisodes de 40 minutes, plus les images d'archive et les interviews des protagonistes "en vrai", permettant d'avoir le contexte historique pour chaque épisode. Contrairement à BoB, cette partie est maintenant un bonus sur le DVD. Vous l'avez compris, on ne se situe plus en Europe, mais dans les Iles du Pacifique, on suit l'engagement Américain face aux Japonnais.
Plus précisement, les protagonistes font partis du coprs des Marines. Là où BoB était l'adaptation d'un roman, the Pacific a été construit à partir des récits des 3 personnages principaux.
Sur le contenu, disons, en se faisant l'avocat du Diable, qu'il n'y a ni grande surprise, ni révolution (c'est exactement ce à quoi on s'attend). Et oui, depuis le Soldat Ryan, la guerre est toujours aussi moche, qu'elle soit dans la boue des Ardennes ou sur les plages de rêve des Iles Salomon. Après on a moins l'habitude de voir le Pacifique, habitués que nous sommes à "notre" front, celui de l'Europe. Et c'est clair que ça change des "Têtes brûlées" !
Ce qui est fascinant et dur (parfois) à supporter, c'est la descente aux Enfer des personnages.
Pour les connaisseurs, certains passages de la série ne sont pas sans rappeler Jérôme Bosch et ses représentations de l'Enfer.
Au début ils sont "monsieur-tout-le-monde", et au fur et à mesure des batailles, ils vont perdre peu à peu leur humanité ou leurs repères. C'est terrible car l'identification fonctionne bien, surtout pour le personnage de Sledge.
En terme de réalisation, alors là chapeau ! Les scènes de batailles sont vraiment énormes. Et bim 70 explosions en 1 prise, faut pas la louper celle-là ! Je vous laisse imaginer les tripes qui volent et tout le tintouin ...
Au final entre les scènes "grand spectacle" et le destins des protagonistes, ça donne encore un grand moment de télé (j'ai failli dire cinéma ...), riche en enseignements, historiques et sur la nature humaine.
Malgré les noms de père Steven (Spielberg) et père Tom (Hanks), il s'agit d'une prod à 4/5ème autralienne (la plus grosse de leur histoire) ... Pas mal du tout pour une première ...